
Bonjour ,
l'histoire est déjà bien aboutie dans ma tête mais j'ai du mal parfois à tout concilier (quotidien, connexion internet fiable et boulot...)
J'espère que cela vous plaira toujours,
biz,
![Hallo [hello]](http://captainfuture.info/forum/Smileys/mwc_smilies/hello.gif)
Malik et ses hommes approchaient du village à couvert, armés, ils s’étaient divisés en trois groupes, aux trois entrées principales, dès que les cavaliers attaqueraient, ils fouilleraient les maisons pour libérer leurs frères. Ils ne voulaient faire aucun blessés. Ces sales bêtes devaient payer pour l’esclavage des leurs. Leurs peaux seraient laissées en souvenir et le bûcher des restes serait leur nouveau feu de joie.
Tout le monde était au marché, c’était le moment idéal pour l’attaque, les gardes seraient distraits. Il vit alors passer sa sœur, Stina, la vue du collier autour de son cou le mit hors de lui, même si elle ne semblait pas mal traitée. L’esclave à côté d’elle n'était pas un homme de leur peuple, il était âgé. Il n'avait jamais vu un homme aussi grand, aucun des peuples qu'il connaissait ne lui ressemblait , sauf les hommes volants.
Etait-ce un homme capable de faire marcher cette arme énorme qu'ils avaient trouvé dans la forêt ?
C’est alors qu’il vit les cavaliers arriver, ses hommes et lui se firent signe et dès que les chevaux passèrent la barrière, ils bondirent en avant. Ce n’était pas à proprement parler une bataille mais plutôt un massacre, les humains égorgeant et transperçants les êtres reptiliens sans pitié après leur avoir extorqué la libération des esclaves, qui les accompagnaient, contre la vie. Le village fut rapidement maîtrisé, les humains regroupés mais Malik ne trouvait pas sa sœur.
IL parcourut avec deux hommes les rues et après avoir fouillé 2/3 maisons, trouva deux des siens assomés et vit au loin Stina, l’esclave plus grand et les deux maître s’enfuir.
Il enfourchèrent immédiatement les montures les plus proches, leurs chances étaient bonnes de les rattraper car les hypolions étaient plus rapides et endurants que leurs koudous. AU bout d’un quart d’heure de poursuite ils les avaient encerclés.
L’esclave âgé était plus fort qu’il ne s’y attendait, il s’était placé devant ses maîtres et STina pour les combattre. Tuer un homme n’était pas prévu,
- écarte toi humain, je ne veux que libérer ma sœur ! Il ne te sera fait aucun mal.
- Ta soeur ?il regarda Stina, elle haussa les épaules, mais sentait qu’elle connaissait cet homme. Elle posa la main sur le bras de Goran. Il hésita.
- Elle ne peut le savoir à cause du collier. Nous te libérerons aussi.
-Ils mentent Goran, ils nous tueront , attaque les !» lui dit son maître. Goran estima ses chances, il était le seul armé, face à 4 cavaliers aguerris. IL regarda son maître et comprit que tant qu’il était d’accord avec lui , ses gestes pouvaient être acceptés. IL voulait attaquer mais ne voyait pas comment. Le collier ne réagit pas quand il baissa son arme car il restait prêt à réagir. Lorsque Malik vit son hésitation, en un instant ils bondirent et le désarmèrent. Ils tenaient à leur merci ses maîtres.
- ôtez leurs colliers et vous aurez la vie sauve ! Les deux maîtres se regardèrent, résignés, ils savaient ce qui les attendaient, ils firent comprendre d'un regard à leurs esclaves qu'ils ne leur en voulaient pas. Ils désactivèrent les colliers avec leurs empreintes, dès que le collier de Stina s’ouvrit Goran la vit se précipiter dans les bras de cet inconnu puis Ezzra découvrit la liberté. Il venait d’être libéré par des humains, qui exécutaient sans pitié deux êtres reptiliens qu’ils chargèrent sur leur monture. La jeune femme à côté de ses libérateurs lui semblait familière mais il devait se tromper, sans doute quelqu’un à New York qui lui ressemblait.
Visiblement ce peuple était nettement moins évolué qu’eux, comment pourrait-il la connaître? Il ramassa les colliers sous l’œil étonné de ses libérateurs,
- détruis les, ils portent malheur !
- Non,je veux les garder, je pense qu’on peut apprendre quelque chose de ces colliers. J’ai un ami qui trouverait sans doute comment ils fonctionnent.
- Bon, comme tu veux, tu montes à côté de Patrocle ; tu n’es pas de notre peuple et nous voulons te montrer quelque chose.
Ezzra monta sur ces montures bizarres derrière le deuxième guerrier. Ces hommes étaient petits, bruns, visiblement la femme appartenait à leur famille. Lorsqu’il vit le bûcher au milieu du village et les peaux il commença à comprendre que l’équipe du cyberlabe était arrivée en plein milieu d’une guerre sans merci entre deux espèces.